Coucou !
Nous sommes lundi, il est 23h, je suis de retour chez moi, et j’ai envi de parler à cœur ouvert. Le retour après ce week-end d’évasion totale laisse déjà place au retour à la réalité. Alors je réfléchis à la manière dont je pourrais chasser mes peurs et extérioriser mes ressentiments.
Je pense à cette envie de podcast que j’ai dans un coin de ma tête, mais ça m demande déjà une logistique et une organisation qui me donne trop à cogiter. Pas assez instantané pour moi, le flow de ce qui m traverse là maintenant sera déjà passé quand tout sera aligné pour que je fasse mon enregistrement.
Alors je reviens à ce que j’ai toujours apprécié, ce qui m’est facile. L’écriture. Oui j’étais une férue de journaux intimes adolescente, j’ai coucher mes mots sur le papier.
Aujourd’hui, ici, je vais partager comme j’aurai rêver le faire à cette époque. Ouvrir mon cœur et que cela ne se limite pas à un journal qui reste de moi à moi même, j’ouvre mon cœur ici, et je verrai bien ce qui en ressort. Peut-être que cela te parlera, et que tu te retrouveras dans ce que j’écris. Peut-être que tu traverses aussi quelque chose de similaire et que l’on pourra discuter de tout ce que l’on vit ensemble. Je n’ai plus envie de garder tout cela pour moi seule. Et pas envie d’attendre davantage de trouver la bonne communauté (case) où je me sentirai comprise. Parce qu’il m’arrive d’oublier que c’est chaque fois une désillusion, que l’on n’est pas simplement un titre ou une désignation, mais un tout.
C’est pour cela que j’ai choisi ce titre, et que j’ai déjà envie de répondre à la question qu’il soulève. Pourquoi ma vie perso impacte ma vie pro et vice versa? Parce que je ne suis qu’une, et que tout ce que je vis, quel que soit le domaine touché, se passe dans ma tête, mon cœur, mon corps. Et ce qui est sûr, c’est que cela ne constitue qu’une seule et même personne : moi.
Alors voila, je te préviens, et ce sera la seule fois que je le ferai, parce que je suis comme ça. J’écris comme je parle, c’est à dire, beaucoup, et dans le détail parfois. D’autres fois plus en surface, selon comment je suis prête dans l’instant à creuser ou non le sujet, et quand je dis prête, je veux dire prête émotionnellement.
Donc c’est possible que ce soit long, que ça ne réponde pas aux critères attendus dans un blog normé par la course aux j’aime, aux attentes de l’algorithme, et tout le blabla de la communication idéale pour faire ce qu’il faut comme il faut etc. Et je m’en fous. Le plus important pour moi, c’est cet espace que je crée dès maintenant, dans lequel je m’autorise encore davantage à être pleinement moi, peu importe l’extérieur.
Donc je le dis une seule fois aussi, et le tri de toute façon se fera de lui même, si c’est trop long, pas comme tu voudrais, que ça te barbe ou que si ou que là, bah tant pis, trace ta route, c’est peut-être même déjà fait.
Une chose est sûre, c’est qu’en m’acceptant pleinement comme je suis, je ne me changerai pas pour être moins ceci ou plus cela, j’ouvre en grand cette porte de je suis comme je suis, et c’est à prendre ou à laisser, pas de modelage sur mesure.
Ah et dernier truc, il est possible qu’il y ait des fautes ou des erreurs dans mes tournures de phrases, répétitions ou autre, parce que je ne vais pas me relire. Je lâche tout ceci de manière spontanée, dans l’ici et maintenant. Donc ce qui est souligné en rouge, je clique pour le modifier, ce qui ne l’est pas restera comme tel.
Me relire, c’est prendre le risque de vouloir arranger les choses, et perdre le sens de ce que je voulais initialement dire. Alors, je me fais confiance, je sais que ce que je partage sera majoritairement compréhensible, que quoi qu’il arrive, quand on lit quelque chose, ce qui nous percute le plus est ce qui résonne en plus en nous, donc si tu ne comprends pas quelque chose, ou que cela nécessite d’être creuser, je compte sur toi pour te manifester et m’en faire part, je tâcherai d’amener la réponse approprié si j’en ai une, et qu’elle ne me fais pas rentrer dans de la justification.
Sur ce, bonne lecture !
Où j’en suis?
En rentrant ce soir, je me rends compte que je suis à nouveau face à moi-même.
Depuis que mon ex-compagne m’a quittée, je découvre ma liberté. Liberté qui peut aussi parfois être appelée solitude, j’ai fais un article sur ce point que je t’invite à aller lire ici si tu le souhaites.
Je sors de 21 ans de vie de couples consécutives, bientôt 11 ans que je suis devenue maman, et avant cela, l’internat et la vie chez mes parents.
Toute une vie passée à cohabiter avec d’autres êtres humains. A partager leurs énergies et les miennes, et en bonne hypersensible que je suis, autant dire que j’ai aussi bien ressenti fort mes propres états d’êtres que ceux des êtres qui m’entouraient.
Constamment, ou que je sois, je ne connaissais pas la solitude. Je ne connaissais pas cette liberté, celle de pouvoir être seule avec soi-même, seule face à moi-même.
Deuxième d’une fratrie de 4 enfants, dont un est le joli fruit d’une autre union après la séparation de mes parents, j’ai eu une vie plutôt bien remplie.
J’ai accumulé aussi beaucoup de moments que certains appelleraient difficiles. J’en prends conscience aujourd’hui, et en même temps j’ai du mal à m’approprier ces mots parce qu’ils ne reflètent pas totalement la façon dont j’ai vécu tout cela de l’intérieur.
En créant Meltiss’, l’une des questions que j’ai été amenée à me poser a été : quel est mon grand rêve? Qu’est ce que je voudrai voir se construire dans le monde si je pouvais le façonner selon moi?
Si je devais décrire ce monde, j’aimerai que chacun.e de nous s’autorise à être pleinement qui il/elle est à l’intérieur. Et en premier lieu nous, f’âmes. S’autoriser à montrer, à être pleinement nous-même, quelle que soit notre diversité intérieure.
Ok, c’est beau dit comme ça, mais concrètement, ça veut dire quoi pour moi?
F’âme entrepreneuse : définition
J’ai créé le terme de f’âme entrepreneuse pour désigner les âmes que j’aime accompagner. Je ne connais pas de terme qui me caractérise précisément, alors je fais ce que je fais depuis longtemps pour ne pas dire depuis toujours dans ces cas là : j’invente mes propres appellations, comme je l’ai fait avec la couture énergétique.
Une f’âme entrepreneuse pour moi, est un être vivant, peu importe son genre, avec qui l’âme que je suis va rentrer dans une danse, comme devant un miroir. Une âme qui se reconnait en moi, partiellement, totalement peu importe. Nos vibrations vont comme faire écho.
Il y a comme une reconnaissance d’âme en fait, et par âme j’entends ce qui n’est pas forcément visible, palpable.
Ce truc qui fait que tu ne sais pas complètement dire avec des mots pourquoi je suis celle qui t’appelle pour faire un bout de chemin avec toi, mais que tu sens à l’intérieur de toi que cette résonnance est là.
Pourquoi entrepreneuse?
Parce que la transmutation ne t’effraye pas. Tu es prête, toi, âme, à évoluer. Pas à faire semblant de vivre une vie qui te convient non, plutôt à ce que ta vie ait un vrai sens pour toi. Tu ne te contentes pas de suivre le troupeau, tu fais un pas de côté pour suivre ta propre direction, même si ce n’est pas celle de la majorité. Et quand bien même l’envie de reprend par moment d’essayer de te mêler au troupeau, tu prends vite conscience que tu ne t’y sens pas à ta place, que tu es comme incomprise, incomplète, que tu ne te retrouves pas dans les schémas qui t’entourent.
Alors oui, nous sommes toutes et tous uniques. Personne ne se retrouve pleinement, à 100% en une autre personne. Nous ne sommes pas des copier-coller.
Mais ta particularité à toi, c’est que tu sens que non seulement tu sors du troupeau, mais ce n’est pas pour prendre un chemin déjà tracé par une autre âme. Tu vas créer ton propre chemin, là, au milieu des herbes hautes, de la végétations plus ou moins denses que tu vas découvrir pas après pas. Avec des zones plus dégagées que d’autres, et des zones où tu auras l’impression qu’il ne sera pas possible de passer. Avec parfois, de petites marches arrières à faire, pas pour revenir à ton point de départ ou faire demi-tour, non, pour réajuster ton orientation et trouver un endroit plus propice pour passer avec moins de difficultés.
Tu sais déplacer des montagnes quand il s’agit de prendre soin de quelqu’un qui t’es cher, de défendre une cause qui te semble juste. Sans pleinement t’autoriser à voir tes capacités telles qu’elles sont. Tu restes plutôt modeste, c’est juste “normal” pour toi. Et quand il s’agit de toi, tu es pleine d’ambivalence et de paradoxes. De doutes parfois aussi.
Que tu sois entrepreneuse ou non sur le papier, c’est à cela que correspond la f’âme entrepreneuse que je suis à même d’accompagner. Parce que c’est celle que j’ai été, et que je suis encore, avec des évolutions et des mises à jour permanentes.
Raison pour laquelle cette description reste non ciblée, j’évolue constamment, toi aussi, et c’est ce qui résonne en nous.
Et cette description que j’ai faite de toi, c’est aussi la définition que j’ai faite de moi.
Être pleinement soi, ça veut dire quoi?
Être pleinement soi, pour moi, c’est s’autoriser à être la f’âme arc-en-ciel que l’on est à l’intérieur. Que ce soit pour ton identité de genre ou pas du tout, ton orientation sexuelle, religieuse ou autre, ou pas du tout, ta façon d’être au monde, ta perception intérieure, peu importe, c’est t’autoriser à être toutes les couleurs qui te composent !
Un arc-en-ciel à ton image, unique, comme l’être que tu es. On peut avoir des couleurs similaires dans nos arc-en-ciel, l’ordre des couleurs ne sera pas exactement le même, la forme de nos arc-en-ciel par strictement similaire, et tout cela fait celles que nous sommes.
Pour moi, c’est ça être pleinement soi. Assumer toutes nos couleurs, même si tu as du noir dans ton arc en ciel et que ça n’existe pas dans l’imaginaire collectif et l’image de l’arc-en-ciel tel que nous le voyons dans la vraie vie.
Parce qu’après tout, qui nous dit que nous voyons toutes les couleurs exactement de la même manière? N’y a t-il pas des différences? Comme cette histoire de robe de certaines personnes voit blanche et bleue alors que d’autres la voient noire et dorée? Il n’y pas une seule vérité, il y en a plusieurs, tout comme il y a plusieurs angles de vue et plusieurs façon de voir la vie.
Se libérer, oser briller, éblouir, s’apaiser, se reposer…
Alors oui, aujourd’hui, je suis fatiguée… Fatiguée de ces combats que je mène depuis des années, au travers des regards extérieurs, de ma quête de place, de sens, d’identité, de reconnaissance.
Ces combats qui m’ont amené là où j’en suis aujourd’hui, à cette fatigue profonde qui m’amène à lâcher encore davantage.
A ce dépouillement qui me laisse face à moi-même, réellement. Parce qu’en ayant enlevé chaque couche de la carapace que je me suis construite, je me suis aussi rapprochée de plus en plus de mes plus grandes peurs.
Et aujourd’hui, je me redécouvre totalement moi-même, dans mon propre regard.
Et là-dedans, j’ai encore eu envie de m’identifier à une communauté, des mots me définissants, pour trouver des âmes semblables à la mienne.
Mais dans tout cela, tout n’est pas à révolutionner. Ce que j’ai débroussaillé l’est déjà.
Même si je découvre d’autres pièces de mon puzzle intérieur, ce n’est pas une raison pour m’imaginer qu’être avec des pièces de mêmes formes me permettra de compléter mon puzzle totalement.
Même si aujourd’hui je suis consciente que j’aime les femmes, je ne vais pas trouver des clones de moi dans la communauté LGBT. Mes centres d’intérêts ou ma façon d’être n’ont pas à tourner uniquement autour de cette part de moi, même si elle me compose. Les personnes que j’apprécie et qui m’entourent ne vont pas changer du tout au tout, je trouverai toujours des personnes ayant une ou plusieurs couleurs similaires et des différentes également. Je ressens le besoin de rencontrer des âmes dans cette communauté, c’est ok, et malgré tout tout ne change pas pour autant.
Alors je n’ai pas besoin d’afficher en grand un arc-en-ciel uniforme, je peux afficher mes propres couleurs, telles que je le souhaite moi.
Et même si tout ce que je vis n’est pas confortable à l’instant t, ce n’est pas un état permanent, après la pluie, le beau temps finit toujours par revenir, même si à certains moments, c’est dur de le garder à l’esprit, et c’est ok aussi.
Et c’est pareil pour toi.
Alors si tu sens que la tempête est là, qu’elle se prépare même si les signaux sont encore subtils, ou qu’elle est passée mais que tu es encore ébranlée et que tu as besoin d’un phare ou d’une main tendue dans tout cela, rappelle-toi que tu n’es pas seule.
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En présence, au travers d’une bulle de douceur, à distance, au travers d’un accompagnement Metamorph’ose, d’un appel, d’une visio si tu souhaites prendre ma main et avancer, je t’accompagne vers l’expansion de ton être, alignée à ton âme.
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